L'avion de chasse français était si près que les passagers du vol Madère-Birmingham affirment avoir pu apercevoir le pilote français dans son cockpit.
La compagnie aérienne britannique Monarch Airlines, qui exploitait cet avion de ligne, a expliqué plus tard que c'est en raison d'une perte de communication dans l'espace aérien français que le chasseur avait été envoyé pour intercepter le vol, conformément à la procédure standard.
Mais au moment de l'interception, aucune explication n'a été fournie aux passagers effrayés. Le personnel de bord a cependant vite compris qu'il s'agissait d'un avion militaire français qui semblait effectuer un vol de reconnaissance. Ce que finira par confirmer également le capitaine de l'avion civil à ses passagers.
Comme prévu par la procédure, quand une perte de contact se produit, des avions militaires sont envoyés pour intercepter l'appareil dans l'espace aérien français. Dans ce cas précis, la communication avec le contrôle du trafic aérien a été rétablie au moment même où l'interception avait lieu. Le vol s'est donc poursuivi sans encombres et l'avion a atterri au Royaume-Uni comme prévu.
L'avion français qui a frôlé de si près le vol commercial était un Rafale Dassault conçu pour effectuer des missions de reconnaissance et de frappe nucléaire.