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Palestine : la campagne de vaccination freinée par les retards de livraison

Le Premier ministre palestinien, Mohammed Shtayyeh a annoncé le 15 février le report du lancement de la campagne de vaccination de l'ensemble des Palestiniens. En cause : le retard pris dans la livraison des vaccins.

Le Premier ministre palestinien, Mohammed Shtayyeh, a déploré le 15 février le retard pris dans la campagne de vaccination. En cause : l'arrivée au compte-gouttes des vaccins. En attendant leur livraison, le dirigeant palestinien a annoncé le prolongement des mesures de confinement pour lutter contre la hausse des cas observée «ces derniers jours». Le couvre-feu reste en vigueur de 19h à 6h la semaine et toute la journée le week-end en Cisjordanie. 

«La date du lancement de la vaccination [du public] sera annoncée ultérieurement, lorsque nous recevrons les vaccins qui proviennent de plusieurs sources», a-t-il en outre précisé avant la réunion hebdomadaire du gouvernement palestinien à Ramallah. 

L'Autorité palestinienne, basée en Cisjordanie occupée, a commencé début février à vacciner quelques membres de son personnel médical après avoir reçu des vaccins d'Israël, sous la pression de l'ONU et d'ONG. Elle a aussi reçu 10 000 doses du vaccin Spoutnik V grâce à une subvention du gouvernement russe.

Elle devait poursuivre sa campagne de vaccination grâce à 50 000 doses de vaccins qu’elle devait recevoir à la mi-février grâce au dispositif «Covax», piloté par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l'Alliance pour les vaccins (Gavi). Ce dispositif vise à fournir aux pays les plus pauvres plusieurs millions de doses vaccinales. 

Le Premier ministre palestinien, Mohammed Shtayyeh, avait par ailleurs affirmé début février qu'une partie de ces doses serait allouée aux Palestiniens de la bande de Gaza où près de 53 600 malades ont été détectés dont 537 décès. En Cisjordanie, le ministère de la Santé a officiellement recensé environ 114 850 cas, dont près de 1 400 décès.