De violents affrontements ont éclaté en Israël le 24 janvier entre des juifs ultra-orthodoxes et la police, qui tentait de faire appliquer les mesures de confinement décidées par le gouvernement contre le Covid-19.
A Jérusalem, les protestataires se sont opposés à la police, venue fermer des écoles religieuses (yechivas) restées ouvertes, en violation des mesures en vigueur dans le pays. Les forces de l'ordre, accueillies sur place par des jets de projectiles, ont fait usage d'un canon à eau pour disperser la foule.
Bnei Brak, en banlieue de Tel-Aviv a également fait l'objet de vives tensions pour des motifs similaires : plusieurs centaines de protestataires s'y sont réunis contre les mesures de restrictions sanitaires, mettant notamment le feu à des poubelles. Du gaz lacrymogène a répondu aux projectiles.
La ville portuaire d'Ashdod a elle aussi été le théâtre d'affrontements alors que la police tentait de procéder à la fermeture d'une yechiva.
Les autorités ont fait état de quelques blessés légers du côté des forces de l'ordre, et de plusieurs arrestations, dans les trois villes.
Un confinement est en vigueur en Israël, au moins jusqu'au 31 janvier. Les établissements d'éducation y sont donc fermés, mais de nombreux juifs orthodoxes ne l'entendent pas de cette oreille, estimant que ces mesures mettent en péril leurs pratiques religieuses.