Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a fait savoir ce 19 janvier que Moscou n'entendait pas prendre «en considération» les demandes émanant des gouvernements occidentaux appelant à la libération d'Alexeï Navalny. Accusé d'avoir violé les règles d'une peine de prison avec sursis qu'il purge pour détournement d'argent, l'opposant russe a été incarcéré pour 30 jours.
«Nous ne permettrons à personne de s'ingérer»
«C'est une affaire totalement intérieure et nous ne permettrons à personne de pratiquer l'ingérence», a précisé le porte-parole, tandis que les chancelleries occidentales, et même l'ONU, ont appelé à la libération de l'homme politique.
Alexeï Navalny était resté plusieurs mois en Allemagne, après être sorti indemne de l'hôpital où il avait été transféré après un malaise en Russie. Il accuse le pouvoir russe d'avoir tenté de l'empoisonner (une version également défendue par plusieurs gouvernements, dont ceux de la France, des Etats-Unis, et de l'Allemagne), ce que réfute totalement Moscou.
Dmitri Peskov s'est également dit «préoccupé» par les appels de l'homme politique russe à des manifestations «illégales».