Le retrait des troupes américaines en Somalie serait sur le point de commencer, selon un communiqué du commandement des forces des Etats-Unis pour l'Afrique, cité ce 20 décembre par le média américain Bloomberg, qui évoque la présence d'environ 700 soldats américains en Somalie, «dans le cadre de ce qui est en grande partie une mission antiterroriste». Ces troupes devraient être envoyées ailleurs en Afrique de l'Est.
«J'ai dirigé l'activation d'un groupe de travail conjoint [...] pour superviser l'opération Octave Quartz, le repositionnement dirigé des forces américaines de Somalie vers d'autres bases en Afrique de l'Est», a déclaré le général américain Stephen Townsend.
Les Etats-Unis ne se retirent pas ou ne se désengagent pas de l'Afrique de l'Est
«Pour être clair, les Etats-Unis ne se retirent pas ou ne se désengagent pas de l'Afrique de l'Est. Nous restons déterminés à aider nos partenaires africains. Nous restons également capables de frapper Al Shabaab [groupe terroriste islamiste somalien] au moment et à l'endroit de notre choix, ils ne devraient pas nous tester», peut-on encore lire dans le communiqué.
«Nous allons exécuter cette mission rapidement, méthodiquement et avec des forces supplémentaires pour protéger à la fois nos partenaires et les forces américaines», a également déclaré le général Dagvin Anderson, de l'US Air force en Afrique, cité par Bloomberg.
Une partie des forces pourra être redéployée en dehors de l'Afrique de l'Est
Après le rapatriement de 2 500 soldats d'Irak et d'Afghanistan, Donald Trump avait ordonné, le 4 décembre, le retrait de la «majorité» des troupes américaines de Somalie d'ici début 2021, c'est-à-dire juste avant la prestation de serment du nouveau président élu.
«Une partie des forces pourra être redéployée en dehors de l'Afrique de l'Est. Toutefois, le reste des forces sera repositionné de Somalie vers les pays voisins afin de permettre des opérations transfrontalières par les Etats-Unis et les forces partenaires pour maintenir la pression sur les organisations extrémistes violentes», avait alors fait savoir le département américain de la Défense dans un communiqué cité par l'AFP.