Le 4 décembre, lors d'une réunion de l'Assemblée générale des Nations unies concernant la pandémie de coronavirus, le directeur exécutif du Programme alimentaire mondial David Beasley a tiré la sonnette d'alarme en annonçant que la famine «frappe à la porte» de plusieurs pays dans le monde.
David Beasley a exprimé son inquiétude en ces termes : «2021 sera littéralement catastrophique, d'après ce que nous voyons à ce stade.»
«Nous envisageons maintenant littéralement que 2021 puisse être l'année de la pire crise humanitaire depuis le début des Nations unies, et nous allons devoir passer à l'action», a poursuivi le chef de l'organisme d'aide alimentaire de l'ONU et de la FAO.
Le directeur de l'organisme récipiendaire du prix Nobel de la paix 2020 a qualifié les conflits, la crise sanitaire et la famine imminente d'«icebergs devant le Titanic». En août dernier, il avait mis en garde contre une «famine aux proportions bibliques», en affirmant que le nombre de personnes souffrant de malnutrition pourrait augmenter de 80% d'ici la fin de l'année en cours.
Des constat alarmistes pour 2021 qui pourrait ravir à 2020 son statut de «pire année de l'histoire» décerné par l'hebdomadaire américain Time, le 5 décembre : «Il y a eu des années bien pires dans l'histoire des Etats-Unis, et certainement des années pires dans l'histoire du monde, mais la plupart d'entre nous qui sont en vie aujourd'hui n'ont rien vu de tel», constate le célèbre hebdomadaire américain dans son éditorial.