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Le procureur général des Etats-Unis n’a pas «vu de fraude» pouvant changer le résultat des élections

Bill Barr, le procureur général des Etats-Unis a déclaré à Associated Press que l'institution n'avait pour l'heure pas constaté «de fraude» électorale susceptible de modifier le résultat de l'élection présidentielle.

Bill Barr a déclaré le 1er décembre ne pas avoir constaté «de fraude» suffisante pour invalider la victoire de Joe Biden à la présidentielle, contrairement aux affirmations de Donald Trump.

Il y a une tendance croissante à utiliser le système judiciaire comme outil

«A ce stade, nous n'avons pas vu de fraude à une échelle susceptible de changer le résultat de l'élection», a déclaré le procureur général des Etats-Unis et fidèle soutien de Donald Trump dans un entretien à l'agence américaine Associated Press. «Il y a eu des allégations de fraudes systématiques, selon lesquelles des machines auraient été programmées pour fausser les résultats des élections», a-t-il rappelé. Mais les départements de la Sécurité intérieure et de la Justice «ont enquêté et, pour l'instant, n'ont rien trouvé pour les étayer».

Le 1er décembre à la mi-journée, Bill Barr a été aperçu à la Maison Blanche, et de nombreux commentateurs spéculaient sur son possible départ du gouvernement.

Donald Trump, qui refuse de concéder sa défaite, avait reproché le 29 novembre au ministère de la Justice et à la police fédérale de ne pas l'aider dans son combat pour prouver l'existence de fraudes, selon lui massives. «Ils sont portés disparus», avait-il dit sur la chaîne Fox News.

Une enquête lancée début novembre

«Il y a une tendance croissante à utiliser le système judiciaire comme outil pour régler tous les problèmes et quand les gens sont mécontents de quelque chose, ils attendent que le ministère de la Justice débarque et enquête», a regretté Bill Barr. Ce républicain s'était gardé jusque-là de contredire le président.

Début novembre, il avait autorisé les procureurs fédéraux à enquêter sur des soupçons de fraude sans attendre la certification des résultats par les Etats, contrairement aux usages. Mais il les avait appelés à intervenir uniquement en cas d'allégations «substantielles» et «crédibles».