Le général iranien Hossein Hamedani, un haut gradé des Gardiens de la révolution islamique (GRI), a été tué en Syrie, dans la région d’Alep ont annoncé ce vendredi les GRI, confirmant une information qui avait filtré sur les réseaux sociaux depuis mercredi soir. Selon les autorités iraniennes, Hossein Hamedani était à Alep pour conseiller les forces du président el-Assad, que soutient l’Iran.
Si la mort de cet officier d’un corps d’élite a bien été confirmée, ses circonstances restent floues. Le communiqué des GRI affirme que Hossein Hamedani a été tué «par les terroristes de Daesh», il reste difficile de connaitre les conditions exactes de sa mort. Plusieurs médias iraniens relaient ainsi un «simple accident de voiture», explique sur Twitter Wassin Nasr, un spécialiste du Moyen-Orient.
Autre chercheur connaisseur de la Syrie, Romain Caillet estime qu’il «s’agit sans doute d’un assassinat, l’Etat islamique n’ayant pas fait état d’attaques» dans la région d’Alep. La mort d’un tel haut dignitaire iranien aurait d’ailleurs probablement été commentée par l’EI si ses combattants en étaient à l’origine.
Le général Hamadini était en Syrie depuis plusieurs années, afin de «conseiller l’armée syrienne dans la lutte contre le groupe Etat islamique», ont expliqué les GRI. L’Iran est en effet un soutien fort du président syrien Bachar el-Assad et fournit une assistance militaire et financière au président syrien.