International

Joe Biden attaque Donald Trump sur sa gestion de la crise sanitaire

Le candidat démocrate participait, en parallèle à Donald Trump, et en lieu et place du deuxième débat présidentiel, a une émission de télévision. Il a attaqué frontalement le chef d'Etat sur sa gestion de la crise sanitaire.

Dans le duel qu'ils se sont livrés par émissions interposées le 15 octobre – en raison de l'annulation du deuxième débat – le candidat démocrate à la Maison Blanche Joe Biden a insisté sur ce qu'il estime être les manquements de Donald Trump dans la lutte contre le coronavirus.

«Nous sommes dans une situation où nous avons plus de 210 000 morts et qu'est-ce qu'il fait? Rien. Il ne porte toujours pas de masque, etc...», a-t-il attaqué sur le plateau de la chaîne ABC, où il est arrivé masqué. «Il a dit qu'il ne l'avait dit à personne parce qu'il avait peur que les Américains ne paniquent. Les Américains ne paniquent pas. C'est lui qui a paniqué», a poursuivi Joe Biden, en dénonçant la gestion de la pandémie par son rival républicain.

L'ancien vice-président a par ailleurs livré ses pistes pour résoudre les problèmes de violences policières. Il souhaite notamment que les policiers puissent avoir l'appui de psychologues pour mieux parvenir à «dé-escalader» une situation. «Il faut apprendre aux gens à dé-escalader. Au lieu de tirer pour tuer, tirez-leur dans les jambes», a-t-il précisé. L'ancien vice-président s'est opposé à l'idée d'un démantèlement de la police, un mouvement qui prend de l'ampleur dans les rangs de son parti. 

Contraint de clarifier sa position sur la fracturation hydraulique, Joe Biden a soutenu qu'il n'était pas pour bannir la pratique. Il a concédé que les émissions de méthanes posaient problème, mais a estimé que cela pouvait être «très très bien géré». Le candidat démocrate a ensuite assuré qu'il soutenait, aujourd'hui comme hier, les projets d'énergie renouvelables : «C'est très prometteur. Et c’est aussi l’employeur qui connaît la croissance la plus rapide dans le secteur de l’énergie.»

Le candidat démocrate n'a en revanche pas été interrogé sur les révélations fracassantes du New York Post, qui a publié des e-mails présumés de son fils Hunter concernant l'affaire Burisma, et qui fragilisent la défense de l'ancien vice-président sur ce sujet.

Un troisième débat est prévu le 22 octobre à Nashville, dans le Tennessee.