Greenpeace veut racheter un groupe énergétique suédois

Greenpeace veut racheter un groupe énergétique suédois© Fabrizio Bensch Source: Reuters
Des activistes écologistes manifestent contre Vattenfall, à Berlin.
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Le groupe Vattenfall, entreprise publique suédoise du secteur énergétique, vend ses actifs d’extraction de charbon en Allemagne et cherche un acquéreur. Parmi les candidats : les écologistes de Greenpeace, farouchement opposés à cette industrie.

«C’est un processus ouvert et toutes les offres sérieuses sont les bienvenues», a affirmé Sabine Froning, porte-parole de Vattenfall, faisant référence à l'offre de Greenpeace Suède pour le rachat de la branche allemande de la société. Via un appel d’offre lancé en septembre 2015, Vattenfall avait annoncé sa volonté de se séparer de la totalité de ces actifs d’extraction et de production de lignite en Allemagne. Le groupe avait ainsi mis sur le marché des mines et des centrales thermiques, ainsi que dix centrales hydroélectriques.

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Deux groupes énergétiques tchèques avaient déjà déposé leur offre mais l’organisation écologiste Greenpeace a créé la surprise en entrant dans la danse. Notamment, parce que cette dernière tire l’essentiel de ses ressources de dons de particuliers. Un moyen de financement précaire pour une organisation qui fait figure de nain face à Vattenfall.

Mais cette situation n’a pas empêché les écologistes de publier sur leur site internet une lettre signalant leur intérêt auprès de la banque d’affaires américaine Citigroup, chargée par Vattenfall de procéder à la vente de ses actifs allemands.

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Troisième producteur d’électricité en Allemagne, Vattenfall y fournit 10% de l’approvisionnement électrique. Une activité qui passe, en Allemagne, par un processus d’extraction de charbon très décrié par les écologistes pour la lourdeur de son bilan carbone. Greenpeace a fait valoir, le 6 octobre, sa volonté de limiter la croissance de ce secteur. «Si l’activité est vendue à un autre acquéreur, il est probable que jusqu’à cinq nouvelles mines ouvrent», s’alarme l’ONG. «Des mines qui contiennent l’équivalent de 1,2 milliard de tonnes de CO2», ajoute-t-elle.

L’organisation rentre donc dans la course en affichant clairement son intention de limiter l’expansion tentaculaire du secteur. Une ambition qui a du sens, au regard de leurs revendications écologiques, mais qui risquent de fragiliser l’emploi des 8 000 employés de la branche, à l’heure où le prix du charbon est en chute libre.

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