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Opération policière dans la banlieue de Montréal après un colis piégé envoyé à Donald Trump

La police canadienne a dépêché des unités spécialisées en chimie et biologie autour d'un immeuble de la banlieue de Montréal après l'envoi d'une lettre empoisonnée à la ricine à la Maison Blanche. Une Canadienne d'origine française a été interpellée.

Une unité spécialisée en chimie et en biologie a été déployé à Longueuil au Québec le 21 septembre dans le cadre d'une enquête concernant une femme suspectée d'avoir envoyé six colis empoisonnés à la ricine aux Etats-Unis, dont l'un était adressé au président Donald Trump.

L'opération policière s'est concentrée sur un immeuble de la banlieue de Montréal. La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a déclaré dans un communiqué : «Notre équipe chimique, biologique, radiologique, nucléaire et explosive (CBRNE) dirige l'opération.»

S'adressant à des journalistes à l'extérieur de l'immeuble, l'agent de la Gendarmerie Royale du Canada, Charles Poirier a déclaré que le suspect, une Canadienne d'origine française, avait envoyé un total de six lettres aux États-Unis, une à la Maison Blanche et cinq au Texas. Charles Poirier n'a pas confirmé que la femme vivait dans l'appartement perquisitionné, mais a en revanche reconnu que la perquisition était liée à elle.

Les autorités américaines avaient arrêté la suspecte le 20 septembre alors qu'elle tentait de franchir la frontière canadienne pour entrer aux Etats-Unis comme le rapporte Radio-Canada.

Un poison mortel fabriqué à partir de graines de ricin

Des tests sur la lettre envoyée à Donald Trump ont confirmé qu'elle était contaminée par de la ricine, un poison mortel fabriqué à partir de graines de ricin. En cas d'ingestion, la ricine empêche les cellules du corps de fabriquer des protéines, ce qui déclenche une défaillance des organes, un effondrement du système circulatoire et une mort potentielle.