L'attaquant-vedette du FC Barcelone Lionel Messi est entré dans le club très fermé des sportifs ayant amassé plus d'un milliard de dollars (840 millions d'euros) de revenus durant leur carrière, selon le magazine américain Forbes.
Le magazine économique a calculé le 14 septembre au soir que l'Argentin serait le joueur de football le mieux payé de la planète en 2020 avec 126 millions de dollars, dont 92 millions en salaires pour la saison 2020-21, et 34 millions en partenariats et autres contrats de sponsoring.
Le sextuple Ballon d'Or, qui a voulu quitter son club de toujours en août avant de devoir rapidement capituler, est le cinquième sportif à atteindre ce chiffre astronomique du milliard de dollars de patrimoine, après le golfeur Tiger Woods, l'ancien boxeur Floyd Mayweather, et son grand rival sur les terrains de football, Cristiano Ronaldo. Dans ce «club des milliardaires» figure aussi la légende du basket Michael Jordan, qui ne l'est toutefois devenu qu'à l'issue de sa carrière, grâce à son méga-contrat avec l'équipementier Nike et au rachat de la franchise NBA des Charlotte Hornets.
Trois Français dans le top 10 mondial des sportifs les mieux payés en 2020
Dans ce classement 2020 des sportifs les mieux rémunérés, Lionel Messi a délogé de la première place Cristiano Ronaldo (117 millions de dollars, dont 70 millions en salaires), alors que l'attaquant brésilien du Paris Saint-Germain (PSG), Neymar (96 millions de dollars, dont 78 millions en salaires), complète le podium.
Le Français Kylian Mbappé occupe la 4e place du classement 2020 avec 42 millions de dollars, dont 28 millions en salaires, Forbes présentant le joueur du PSG à 21 ans comme «le joueur qui monte» sur et en dehors des terrains. Deux autres Français, champions du monde 2018, apparaissent dans ce top 10 mondial, Paul Pogba (6e, 34 millions de dollars, dont 28 millions en salaires) et Antoine Griezmann (7e, 33 millions de dollars, dont 28 millions en salaires).
Selon Forbes, ce top 10 mondial a accumulé des revenus globaux de 570 millions de dollars, soit une progression de 11% par rapport à la saison dernière, et ce malgré l'impact de la pandémie de coronavirus sur les différents championnats européens et sur l'économie mondiale.