«Une nouvelle opération rempart sera peut-être nécessaire», a prévenu Ysrael Katz, le ministre du Renseignement israélien, faisant référence aux nombreux troubles qui ont secoué Jérusalem-Est ces derniers jours. Des événements qui laissent entrevoir le spectre d'une nouvelle intifada, alors que les actes de violence se sont succédés sur l'Esplanade des Mosquées.
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Pour les Palestiniens, l'accès à la vieille-ville de Jérusalem est restreint depuis le 4 octobre. Seuls ceux qui sont âgés de plus de 50 ans sont autorisés à pénétrer dans ce lieu considéré comme sacré par les deux religions. Par ailleurs, l'armée israélienne procède à des mesures de répression en Cisjordanie. Une douzaine de Palestiniens ont été arrêtés, dimanche matin, lors d'une descente de Tsahal à Naplouse, une des principales villes palestiniennes de la Cisjordanie.
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D'après le Croissant Rouge, cité par l'AFP, 77 Palestiniens ont été blessés dans cette opération. Le porte-parole de l'Autorité palestinienne, Ihab Bseiso, a lancé un appel à la communauté internationale, lui demandant d'intervenir face à «une série d'incursion dans les villes et les villages de la Cisjordanie».
Dimanche soir, deux roquettes ont été lancées depuis les territoires palestiniens vers Israël. En réponse, Tsahal a entamé des frappes aériennes sur la bande de Gaza.
Si l'attaque a été revendiquée par un groupe lié à Daesh, Jérusalem considère néanmoins que la responsabilité en incombe au Hamas. D'après des témoins, les F-16 de l'armée israélienne visaient des centres d'entraînement des brigades al-Qassam, la branche militaire du Hamas.