Il s’agit des «rebelles modérés» soutenus par les Etats-Unis. Après avoir indiqué que leurs positions avaient été touchées par 15 frappes russes vendredi, les rebelles ont demandé à Washington d’envoyer des missiles antiaériens capables de résister aux bombardements de l’aviation russe.
«Les Etats-Unis ont cependant souligné ne pas avoir de plan immédiat d’assistance supplémentaire pour les rebelles. Ceux-ci sont déjà armés et entraînés par un programme de la CIA visant à affaiblir le maintien au pouvoir du président actuel el-Assad», note le journal.
Un représentant du Pentagone a néanmoins indiqué que la question faisait l'objet d'un examen. «C’est une question compliquée et la réponse est encore plus compliquée», a expliqué le représentant sous couvert d’anonymat.
Dès le lancement des opérations militaires russes contre les positions de Daesh, de nombreux soupçons émergés. Par exemple, l'affirmation du Pentagone que les raids russes «n’ont probablement pas visé l'EI».
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a toutefois rejeté tous ces accusations en les qualifiant d’infondées. «Les rumeurs indiquant que les objectifs de ces frappes n'étaient pas l'EI ne sont en rien fondées» a-t-il déclaré appelant également les journalistes à «ne pas écouter le Pentagone dans ce cas-là, mais de s’adresser au ministère russe de la Défense pour toute information».
Depuis le 30 septembre, l’armée de l’air russe mène son opération militaire visant les positions de Daesh en Syrie à la demande des autorités de Damas. C’est de la base aérienne russe à Lattaquié que les avions décollent pour frapper les terroristes.