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La présidente de l'OPEP, Diezani Alison-Madeuke, aurait été arrêtée à Londres pour corruption

La police britannique s'est refusé à tout commentaire concernant l'arrestation présumée pour corruption de l'actuelle présidente de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), et ancienne ministre nigériane des ressources pétrolières.

Diezani Alison-Madeuke aurait été arrêtée dans le cadre d’une enquête pour corruption et blanchissement d’argent. L’information provient du journal nigérian Premium Times mais reste à confirmer.  

Les forces de Police britanniques de Scotland Yard auraient affirmé à l'agence russe TASS, n'avoir «aucun rapport avec l'arrestation de Madame Alison-Madeuke», assurant que ce genre d'affaire était du ressort des forces de lutt contre la criminalité. 

Ayant été contacté par TASS, le bureau de lutte contre la criminalité aurait indiqué «ne pas être en mesure de confirmer ou de démentir» cette information, étant donné que «toute divulagtion de l'affaire est interdite».

C'est l'agence Reuters qui a en premier fait circulé l'information, se référant à des sources proches du président du Nigéria, ainsi que de la famille de Diezani Alison-Madeuke.

L'attaché-presse du Haut Commissariat du Nigéria, Joseph Abuku, aurait simplement fait savoir que «ce matin, cinq personnes âgées de 21 à 60 ans» auraient été arrêtées «dans le cadre d'une affaire de corruption et de détournements de fonds».

Les médias britanniques seraient, eux, en train de se préparer à l'éventualité que la présidente de l'OPEP pourrait être extradée vers son pays d'origine, le président du Nigéria, Muhammad Bukhari ayant à nombreuses reprises affirmé sa détermination à endiguer la corruption qui gangrène le secteur pétrolier dans son pays.

Jusqu'à son élection à la tête de l'OPEP, Diezani Alison-Madeuke était ministre des ressources pétrolières du Nigéria dans le gouvernement de l'ex-président Goodluck Jonhatan, poste qu'elle a quitté après le départ de ce dernier.