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Les Etats-Unis appellent la Belgique à dépenser plus pour la défense

Denise Campbell Bauer, l’ambassadrice américaine à Bruxelles demandé au gouvernement du Premier ministre belge Charles Michel à mettre fin à la baisse des bugdets de défense et investir davantage dans ses forces armées.

Dans un appel publié dans le quotidien belge «La Libre», l'anbassadrice étasunienne a ainsi rappelé que la Belgique avait «une solide réputation d’allié fiable au sein de l’OTAN», faisant référence aux opérations en Afghanistan, au Mali, ou contre l'Etat islamique. Elle déplore néanmoins que le plat pays fait désormais parti des pays membres de l'Alliance dont les dépenses en matière de défense sont les plus maigres.

Et pour cause : Avec seulement 0,9% de son PIB consacré à la défense, seul le Luxembourg réalise un score moindre (0,5%). Ainsi, la Belgique se place bien loin de pays comme la Grèce, la Pologne, avec respectivement 2,4% et 2,2% ou encore les Etats-Unis, leader en la matière (3,6%). 

Cet appel de l'ambassadrice américaine intervient au moment où Le ministre de la Défense, Steven Vandeput (N-VA - Nouvelle Alliance Flamande), prépare un plan stratégique censé définir les ambitions et capacités de l'armée d'ici 2030 et qui fixe ces capacités entre 1 et 1,6%, sachant que les normes de l'OTAN en métière de défense sont plutôt de l'ordre de 2%.

De fait, les Etats-Unis font pression sur le gouvernement Michel pour que la Belgique "tienne les engagements prévus lors du sommet OTAN au pays de Galles", en septembre 2014 lors duquel les alliés, dont la Belgique s'étaient unanimement mis d'accord sur la nécessité à maintenir les dépense liées à la défense à la hauteur des 2%.

Début septembre dernier, le ministre belge de la Défense Steven Vandeput avait répété son accord à l’envoi de soldats belges en Syrie dans le cadre des «missions de suivi» menées par la coalition internationale.