Dans un discours solennel et enflammé, le Premier ministre israélien a commencé par revenir sur l'accord sur le nucléaire iranien.
«Pensez-vous vraiment qu'un tigre féroce va du jour au lendemain devenir un gentil matou ?» a-t-il déclaré en ironisant.
«Pensez vous vraiment qu'une théocratie qui conquiert ses voisins et utilise le terrorisme partout dans le monde et souhaite la mort d'Israël et de l'Amérique va changer sa méthode ?» a-t-il poursuivi, ajoutant à l'adresse de la communauté internationale que «lorsqu'on récompense un mauvais comportement, ce dernier ne fait qu'empirer».
Pour Benyamin Netanyahou, l'islam militant allié à l'arme nucléaire représente «le danger absolu» et tandis que «beaucoup se réjouissent de cet accord», l'Iran veut en fait «annihiler Israël».
Montrant ensuite un livre qu'il dit être celui du guide suprême d'Iran, l'Ayatollah Khamenei, Netanyahou a cité ce dernier qui aurait assuré dans son ouvrage que «dans 25 ans, Israël n'existera plus».
70 ans après l'Holocauste, un pays clame haut et fort vouloir détruire mon peuple, mon pays ! Et que dit la communauté internationale ? Rien ! Quelle est sa réaction ? Un silence assourdissant !
En orateur enflammé, Benyamin Netanyahou a ensuite laissé planer un silence complet sur toute l'assemblée durant une minute complête, le regard grave, avant d'enchaîner : «Peut-être que si un pays voulait votre mort et votre destruction, seriez-vous moins enthousiastes !»
Netanyahou a affirmé avec assurance que l'Iran disposait bien de missiles pouvant atteindre Israël, mais que son but était aussi «d'atteindre l'Europe» et «detruire tout et n'importe qui».
Le peuple juif a connu ce qu'était le prix du silence et ne se taira pas face à ses ennemis génocidaires, cela est du passé !
Poursuivant sur Israël et le peuple juif, le Premier ministre Netanyahou a affirmé que «Tout le monde a toujours voulu nous détruire, Babylone, Rome, l'inquisition sous le Moyen-Age, l'Holocauste, et aujourd'hui un Etat terroriste extrémiste et génocidaire», ajoutant qu'Israël «n'a que 67 ans, mais que le peuple juif , lui, a 4000 ans et vivra toujours».
En conclusion de son discours plus long que la moyenne, le Premier ministre israélien a rappelé que les Etats-Unis étaient le partenaire principal d'Israël et que leur amitié était «inébranlable».
Puis, évoquant la situation palestinienne, il a affirmé être «prêt à la réouverture des négociations avec la Palestine», assurant qu'Israël voulait «la Paix», avant de déplorer les «mensonges» de son homologue palestinien Mahmoud Abbas, l'invitant à «discuter» avec Israël.