Les membres du Conseil municipal de la capitale islandaise ont annoncé que ce boycott était un acte symbolique visant à montrer le soutien de Reykjavik à la reconnaissance officielle d'un Etat palestinien et à condamner fermement «la politique d'apartheid» israélienne.
Ainsi, le boycott devra durer «aussi longtemps que l'occupation des territoires palestiniens se poursuivra» a rapporté le Conseil municipal au Iceland Magazine.
Un «volcan de haine» pour Israël
Aussitôt, le ministère des Affaires étrangères israélien a réagit en condamnant cette décision «totalement injustifiée» et n'a pas manqué de fustiger copieusement Reykjavik à coup de jeux de mots plutôt simplistes :
Ainsi, le Conseil municipal de la capitale islandaise s'est vu qualifié de «volcan qui vomît sa haine», en référence bien sûr à l'activité volcanique très forte en Islande.
Par ailleurs, Tel Aviv a dit espérer que les islandais «reviendraient à la raison» et cesserait «sa haine aveugle envers la seule démocratie au Moyen-Orient», dont elle se targue d'être.
Une mesure illégale ?
Néanmoins, selon un avocat islandais, Einar Gautur Steingrímsson, interrogé par le média local visir.is, cette mesure est illégale et en contradiction avec la constitution islandaise.
Pour lui, cela revient à la même chose que «de refuser de faire du commerce avec des gens qui ont les cheveux roux», interdire les échanges commerciaux avec un pays entier sur la seule base que certains ressortissants du pays en question commettent certaines actions étant injustifié et illégal.