D’abord, il y a eu les auteurs de science-fiction. Ensuite, après que Youri Gagarine a effectué le premier vol dans l’espace, le rêve n’apparaissait plus comme tout à fait irréel. Mais à l’heure actuelle, ce ne sont toujours que des plans vagues de différents pays ainsi que des programmes privés comme «Mars One».
Ce qui ne facilite pas la tâche de l’humanité, c’est l’aggravation des relations entre l’Occident et la Russie qui, entre autres domaines, a frappé la coopération spatiale. Mais les spécialistes qui sont loin de la politique, comme l’astronaute de la NASA Terry Virts, estiment que la coopération entre la Russie et les autres pays est primordiale pour effectuer le grand voyage vers la planète rouge.
«Nous n’irons sur Mars que dans le cadre d’un programme international», a prédit l’astronaute pendant une conférence de presse à Washington. Il garde de très bons souvenirs de son passage sur l’ISS et estime que « la coopération russo-américaine» est la meilleure chose qui se passe à bord de la station internationale.
Ensuite, après ses bons mots à l’adresse de ses collègues russes de l’ISS, l’astronaute a commencé à parler en russe, déclarant que les Etats-Unis et la Russie «doivent être les meilleurs amis». «Nous avons plus en commun que les autres pays. Nous avons plus de points communs que de différences», a-t-il répondu en guise de conclusion à la question du correspondant de TASS.
L’astronaute a effectué son premier vol en février 2010 en tant que pilote de la navette «Endeavour», mais son expérience la plus remarquable reste son séjour sur ISS dans le cadre de la mission Soyouz TMA-15M entre novembre 2014 et juin 2015.