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Première visite historique en Crimée de l'ex-Premier ministre italien Silvio Berlusconi

Silvio Berlusconi est arrivé vendredi 11 septembre en Crimée pour rencontrer Vladimir Poutine et rendre hommage aux soldats italiens morts à la fin du XIXème siècle pendant la guerre de Crimée.

L’ancien Premier ministre italien a accepté l’invitation que lui a lancée le président russe pour une rencontre en Crimée. Durant la journée, les deux hommes sont descendus dans les caves de Massandra, le plus grand producteur de vin de la presqu’île et ont rendu hommage aux soldats italiens tombés lors de la Guerre de Crimée devant une stèle dédiée à la mémoire des combattants. Le président russe a même proposé de construire un parc autour du monument.

«Si vous le souhaitez, nous pouvons construire ici un parc où chaque soldat aura sa propre stèle», a suggéré Vladimir Poutine. L’ex-chef du gouvernement italien l’a remercié et lui a promis de s’en occuper «personnellement».

Cette année, les deux hommes politiques s’étaient déjà rencontrés dans l’Altaï au mois de juin. Mais ce déplacement en Crimée de l’ancien Premier ministre italien, dont les forts liens d’amitié avec le président russe sont connus, est autrement plus symbolique car il s’agit de la première visite en Crimée d’un homme politique d’un tel rang depuis que la presqu’île a été rattachée à la Russie.

Il y a quelques mois, une délégation de parlementaires français s’était également rendue en Crimée. Une visite qui avait été fortement décriée par les médias et une partie de la classe politique française.

L’Ukraine a même ouvert une enquête contre eux. Cette information a été publiée sur la page Facebook du député de la Rada suprême, Georgiy Logvinskiy, lequel a prononcé un discours très virulent pour annoncer cette enquête : «Thierry Mariani a déclaré que les Ukrainiens ont "un sens de l’humour spécifique"». Je lui suggère donc de ne pas rire seul, mais assisté de son avocat. Car à ma demande, le parquet général de l’Ukraine a ouvert une instruction contre lui et les neuf autres députés français réfractaires».