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Sous les eaux, le Japon connaît ses inondations les plus graves en 50 ans (PHOTO, VIDEO)

Etau, un puissant typhon tropical, ravage l’île principale du Japon. Les autorités ont déjà recensé trois morts, des dizaines de blessé et 26 disparus. De plus, des eaux radioactives de la centrale de Fukushima se sont déversées dans le Pacifique.

Depuis le 10 septembre, des pluies diluviennes s’abattent sur le Japon. La rivière Kinugawa qui traverse la petite ville de Joso, à 60 km au nord de Tokyo est sortie de son lit et a inondé des rues.

Les photos impressionnantes montrent que la ville s’est transformée en une grande vague qui coule à une vitesse folle, détruisant tout sur son passage : voitures, maisons, équipements publics sont tous gravement endommagés. Et pour cause, plus de 48,8 cm d’eau sont tombés en une seule journée.

Les autorités ont déjà fait évacuer près de 400 000 personnes, en revanche, elles sont 880 à attendre des secours. Les hélicoptères de l’armée sont engagés dans les opérations de secours et viennent secourir et récupérer les gens qui ont pu se réfugier sur le toits de leur habitation.

Des eaux radioactives se sont échappées de la centrale de Fukushima

Par ailleurs, ces pluies diluviennes n’ont pas épargné le site de centrale nucléaire accidentée de Fukushima. D’après les informations officielles annoncées le porte-parole de Tokyo Electric Power (TEPCO), l’opérateur de la centrale nucléaire, les eaux radioactives qui s’y accumulaient depuis la catastrophe de 2011, se sont déversées dans l’océan.

Selon les estimations, plus de cents tonnes d’eau radioactive sont passées dans l’océan Pacifique mais, pour les responsables, cela n’engendre pas de risques pour l’environnement.

Les responsables de TEPCO ont déclaré qu’ils avaient été avertis des risques le 8 septembre et que les mesures préventives qu’ils avaient mises en place dès cet instant n’avaient pas fonctionné.

Pour cette raison, le 11 septembre les autorités ont annoncé le commencement de la construction d’un «mur imperméable» pour empêcher de futures contaminations des eaux de l’océan.