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Le Liban au sein d’une tempête de sable terrible : deux morts et 750 cas de suffocation (VIDEO)

Au moins deux personnes ont péri au Liban à la suite d’une tempête de sable impressionnante qui s’est abattue sur la région. Ce désastre naturel a aussi causé au moins 750 cas de suffocation d’après le ministère de la Santé.

«Le nombre de cas de suffocation et de troubles respiratoires en raison de la tempête de sable s’élève à 750», a indiqué dans un communiqué le ministère. Le nombre total de morts est de deux personnes, deux femmes sont en effet décédées dans les hôpitaux du pays. 

Le ministère ainsi que la Croix-Rouge libanaise ont déclaré l’état d’alerte dans le pays en demandant que «les personnes souffrant d'asthme, d'allergies et de maladies cardiovasculaires et pulmonaires chroniques, ainsi qu'aux personnes âgées, aux enfants et aux femmes enceintes de rester chez eux, d'éviter la poussière et de porter des masques». Selon les données des services météo, l’intensité de la tempête sans précédent baissera à partir de mercredi soir.

Cette tempête a également touché les camps de réfugiés syriens situés dans des régions semi-désertiques, notamment dans la région de Békaa. Dans le nord du pays, de nombreuses personnes se déplaçaient en portant des masques. Mais malgré la tempête, l'aéroport international de Beyrouth n’a pas suspendu ses vols et continue de fonctionner normalement. 

Mouïn Hamzé, le directeur du Centre national de la recherche scientifique, a affirmé à l’AFP que les photos faites depuis les satellites montrent que la tempête a commencé en Irak et que celle-ci n’est pas habituelle pour le pays à cette saison. «D'habitude, il s'agit du Khamsin (vent de sable brûlant qui souffle dans la région), qui frappe deux ou trois fois par an au Liban mais c'est plutôt au printemps, en mars et en avril», a-t-il indiqué en ajoutant que l’autre particularité est la densité anormale de cette tempête.

Cette tempête a également touché la Syrie voisine et a atteint la capitale du pays Damas et la ville de Homs. Les hôpitaux locaux se sont préparés à accueillir les personnes incommodées. Les autorités ont même arrêté leurs raids aériens contre les terroristes de Daesh alors que les combats sur terre ont eux aussi été suspendus.