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Interpol a détecté une douzaine de «combattants terroristes» aux frontières en Méditerranée

L'Organisation internationale de police criminelle Interpol a détecté les mouvements de plus d'une douzaine de «combattants terroristes» repérés sur les frontières maritimes des pays du bassin méditerranéen.

L'organisation de coopération policière Interpol a annoncé ce 19 septembre avoir détecté que plus d'une douzaine de personnes soupçonnées d’être des «combattants terroristes» étrangers traversant la Méditerranée, lors d'une opération menée cet été sur les frontières maritimes du pourtour méditerranéen.

Baptisée Neptune II, cette opération «a permis l'ouverture de 31 nouvelles enquêtes, dont plus de douze liées à la circulation de personnes soupçonnées de terrorisme», précise Interpol dans un communiqué.

Six pays ont participé à l'opération de renseignement

L'opération s’est «appuyée sur le renseignement criminel pour viser les réseaux criminels impliqués dans la traite des êtres humains, le trafic de migrants, d'armes à feu et les stupéfiants», précise Interpol.

Basée en France, Interpol a coordonné cette opération menée entre le 24 juillet et le 8 septembre. Six pays y ont participé. Les ports de l'Algérie, de l'Espagne, de la France, de l'Italie, du Maroc et de la Tunisie ont ainsi été mis à contribution pour mener à bien l'opération.

En conjuguant leurs efforts, plus de 1,2 million de recherches ont été effectuées sur les bases de données d'Interpol spécialisées dans les documents de voyage volés ou perdus, les données criminelles ou encore les véhicules volés. Les individus ciblés étaient soupçonnés d'utiliser les liaisons maritimes entre l'Afrique du Nord et l'Europe du Sud pendant la haute saison touristique. 

Dans cette vidéo postée par Interpol, Jean Michel Mascaro, Commandant du SPAF Port de Marseille qui assure le contrôle de la frontière maritime française des liaisons avec l'Afrique et la Turquie, explique le fonctionnement de l'opération Neptune II.

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