Selon le ministère tadjik de l’Intérieur, l’ancien ministre adjoint de la Défense Abdouhalim Nasarsoda, démis aujourd’hui même de ses fonctions par le président Emomalii Rahmon, serait le cerveau de ces attaques.
L’ex ministre adjoint de la Défense et 135 militaires, qui constituent un important groupe criminel, ont réussi à se cacher dans un ravin à 45 kilomètres de Douchanbé, rapporte encore le ministère de l’Intérieur qui précise que les forces de l’ordre mènent actuellement une opération de recherche et d’élimination de ce groupe criminel.
Il signale en outre que l’ancien ministre adjoint «est un membre du parti de la renaissance islamique du Tadjikistan (PRIT), un ancien combattant de l’Opposition tadjike unie qui a rejoint les rangs des forces armées tadjikes en 1997, après la signature de l’accord de paix».
Les rues de Douchanbé qui mènent aux bâtiments administratifs ont été bloquées.