Selon les informations de ce Conseil, au cours des combats du 31 août au nord de la ville de Mossoul, les djihadistes ont lancé une roquette en direction des soldats kurdes, contenant vraisemblablement des substances chimiques. En conséquence, un combattant kurde a reçu des soins pour empoisonnement.
Des informations sur l’utilisation de munitions au gaz chloré par les terroristes de Daesh, considéré comme une arme chimique, ont déjà été signalées plus tôt dans l’année par le commandement des combattants kurdes. L’emploi d’armes similaires a aussi été rapporté sur le territoire syrien.
D’après les autorités américaines, c’est du gaz moutarde qui aurait été utilisé au mois d’août par les combattants de l’Etat islamique au cours de l’attaque sur des installations militaires kurdes en Irak.
Lundi, le représentant permanent de la Russie au Conseil de sécurité de l’ONU Vitali Tchourkine, a annoncé que Moscou préparait un projet de résolution au Conseil de sécurité prévoyant le lancement d’une enquête internationale sur l’utilisation des armes chimiques en Irak par le groupe terroriste.