Lundi soir, l'Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche (Unitar) a déclaré qu'il pouvait «confirmer la destruction du bâtiment principal du temple de Baal ainsi que celle d'une rangée de colonnes à proximité», après avoir comparé des images satellite avant et après l'explosion.
Dimanche, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) avait annoncé que Daesh avait détruit à l'explosif une partie du temple consacré au dieu Baal.
Sur une image datée du 27 août dernier, une structure rectangulaire entourée de colonnes est clairement visible, alors que sur un autre cliché pris lundi, on ne distingue plus que quelques colonnes, en bordure du site.
Un militant anti-régime de Palmyre, Mohammed Hassan al-Homsi, avait lui aussi évoqué la destruction partielle du temple. «Ils ont utilisé des récipients et des barils remplis d'explosifs, préparés d'avance», avait-il dit.
Dans un communiqué publié lundi soir, le porte-parole de l'ONU, Stéphane Dujarric, a fermement condamné «la destruction injustifiée d'un site d'une valeur inestimable pour notre patrimoine mondial commun».
En savoir plus : Daesh diffuse des photos de la destruction d'un trésor archéologique de Palmyre
Selon le directeur des Antiquités et des musées du pays, Maamoun Abdelkarim, le temple de Baal était «incontestablement le plus impressionnant des bâtiments» de la ville de Palmyre, surnommée la «perle du désert».
En savoir plus : Daesh fait sauter le temple de Baalshamin à Palmyre en Syrie