International

«Je suis un génie extrêmement stable» assure Donald Trump

Après que la présidente démocrate de la chambre des représentants Nancy Pelosi a mis en doute la santé mentale du président des Etats-Unis, celui-ci s'est fendu d'un commentaire pour le moins sans équivoque sur sa propre personne.

«Je suis un génie extrêmement stable», a assuré le 23 mai Donald Trump devant la presse. Une sortie parmi d'autres dans la querelle que se livrent depuis plusieurs jours le président américain et Nancy, Pelosi, la présidente démocrate de la Chambre des représentants, à coup de piques interposées.

Le veille, le 22 mai, Donald Trump participait à une réunion avec les représentants démocrates mais, selon le New York Times, Donald Trump a brutalement quitté le rendez-vous, laissant exploser son agacement à cause d'une enquête qu'il qualifie de «fabriquée» des démocrates en vue de le destituer.

A la suite de cet incident, Nancy Pelosi a mis en doute l'équilibre mental du président lors d'une conférence de presse le 23 mai. Elle a exhorté sa famille et son équipe à intervenir. «J'aimerais que sa famille ou son équipe lui parle sérieusement, pour le bien du pays. Peut-être qu'il accepterait de prendre des vacances ?».

«Nancy la folle»

Mais le lendemain, devant la presse, Donald Trump a assuré à neuf reprises avoir été «extrêmement calme» lors de la réunion avortée avec les démocrates. Pour lui, Nancy Pelosi «a perdu la tête». «Quand je vois Nancy s'agiter, ses mouvements, ses mains, et la folie [...], ça c'est une personne qui a des problèmes», a rétorqué Donald Trump, qui l'a surnommée «Nancy la folle».

Il a par ailleurs relayé et épinglé en haut de son profil Twitter une vidéo manipulée, ralentie et modifiée, suggérant que Nancy Pelosi avait du mal à articuler en public.

«Quand le "génie extrêmement stable" se mettra à se comporter comme un président, je serai enchantée de travailler avec lui sur les infrastructures, le commerce et d'autres sujets», a immédiatement répliqué la chef des démocrates.

Lire aussi : Trump réélu si l'«Europe est détruite» ? : Bannon se défend de déstabilisation devant Bourdin