D’après le fondateur et rédacteur en chef de WikiLeaks Julian Assange, l’Amérique Latine n’est pas le meilleur choix si on cherche la sécurité. Samedi 29 août, il a révélé avoir expliqué au lanceur d’alerte Snowden qu'il ne devait pas faire attention aux «conséquences de Relations Publiques négatives» qu’il recevait en se cachant en Russie parce que c’est «un des lieux où l’influence de la CIA est la moins forte».
«Il préfère l’Amérique Latine mais je lui a conseillé de demander l’asile à la Russie malgré les conséquences de Relations Publiques négatives. Il existe un grand risque d’être kidnappé en Amérique latine sous les ordres de la CIA. Il pourrait être enlevé, voire tué», a-t-il précisé.
Lors d’une interview accordée au Times,il a aussi déclaré qu’il n’avait pas l’intention de quitter l’ambassade de l’Equateur à Londres où il vit depuis 2012 car même ses apparitions sur le balcon de l’ambassade représentent de sérieux risques pour sa sécurité.
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Le lanceur d’alerte australien, fondateur du fameux site d’information WikiLeaks, à l’origine de plusieurs révélations édifiantes, s’est réfugié depuis 2012 à l’ambassade d’Equateur, à Londres. Ce pays lui a offert l’asile politique, mais la Grande-Bretagne refuse toujours de le laisser partir librement pour l’Equateur.
WikiLeaks a aussi été impliqué dans l’affaire Snowden. Grâce à l’aide des responsables du site, ce dernier a réussi à échapper aux autorités des Etats-Unis en 2013 après avoir transmis au journaliste Glenn Greenwald des documents des services de renseignement américains classés secrets.