«Nous devons nous doter de moyens de protection contre [les armes hypersoniques] avant que [celles-ci] ne soient mises en service par d'[autres] armées», a déclaré ce 13 mai Vladimir Poutine lors d'une visite dans le plus grand centre d'essais militaires de l'aviation russe, situé dans la région russe d'Astrakhan (sud).
Le président russe a rappelé que Moscou était à ce jour le seul pays au monde à posséder une arme hypersonique, faisant référence au test réussi du missile hypersonique Avangard fin 2018. «Mais nous savons aussi parfaitement que les nations les plus importantes du monde développeront de telles armes tôt ou tard», a-t-il averti.
Soulignant que les forces armées devaient assurer «un contrôle croissant de l’espace aérien» russe, le locataire du Kremlin a souhaité que les capacités de défense de la Russie afin de repousser «les menaces potentielles aériennes et spatiales» soient renforcées.
En mars 2018, lors de son discours annuel devant les représentants des deux chambres du Parlement russe, Vladimir Poutine avait consacré une partie de son allocution au matériel militaire, en particulier hypersonique et sous-marin, développé par la Russie.
Le chef d'Etat russe avait insisté sur le caractère défensif du développement de ces nouvelles armes, qu'il avait présenté comme une «réponse» de la Russie à l'activité militaire américaine, dénoncée par Moscou comme «belliqueuse» et «antirusse».
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