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Des représentants de la Suède et de l'Équateur vont se pencher sur le cas Assange

Le fondateur de Wikileaks vit réfugié à l’ambassade d’Équateur à Londres depuis juin 2012. Il est sous le coup d'une demande d'extradition demandée par la Suède.

Ce 31 août, des représentants suédois doivent rencontrer  à Stockholm des officiels équatoriens. Le burt de cette rencontre, rechercher un accord permettant à la justice suédoise d'interroger le fondateur de WikiLeaks Julian Assange.

Ce dernier est en effet visé par une plainte pour viol et reclus depuis plus de trois ans dans l'ambassade d'Equateur à Londres.

C'est la première fois que les autorités des deux pays se rencontrent. Elles espèrent trouver ensemble «un accord général de coopération judiciaire» sur cette question qui empoisonne leur relation.

La Suède compte qu'un tel accord, permette l'audition de M. Assange, accusé de viol par une Suédoise depuis 2010.

Après l'avoir longtemps refusé, le Parquet suédois avait accepté d'aller l'interroger dans l'ambassade. Mais depuis, la justice suédoise s'est heurtée au refus de Quito conditionne toute audition à la signature d'un accord bilatéral et refuse d'ouvrir les portes de son ambassade.

En savoir plus: Les procureurs suédois abandonnent officiellement deux des quatre chefs d’accusation contre Assange

Cette nouvelle intervient alors  que la justice suédoise avait retiré courant août deux accusations d’abus sexuels contre le fondateur de WikiLeaks pour expiration du délai de prescription. Sa troisième accusation devait être prescrite le 18 août.

Cependant, la principale accusation portée contre lui, celle de viol, ne sera precrite qu'en 2020, soit 10 ans après les faits qui lui sont reprochés.

Julian Assange avait fait objet d’un mandat d’arrêt en Suède pour ces accusations de crimes de nature sexuelle qu’il a pourtant toujours démenties. Il avait également toujours refusé de se rendre en Suède pour y être interrogé, craignant que cela aboutisse à son extradition vers les Etats-Unis.