«Nous sommes tous bouleversés par ces terribles nouvelles, selon lesquelles jusqu'à 50 personnes ont trouvé la mort (...) alors que ces gens venaient chercher la sécurité. C'est un avertissement pour que l'on se mette au travail, pour résoudre ce problème et faire preuve de solidarité» a déclaré depuis Vienne, Angela Merkel.
La chancelière allemande qui participait au Sommet des Balkans, dont le programme a été en partie chamboulé par cette crise migratoire que connaît l'Union depuis plusieurs mois, n'a pas été la seule à s'émouvoir de cette terrible nouvelle. La haute-représentante de l'Union pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, a ainsi rappelé devant la presse que «si le fait de signer cet accord de coopération avec les pays des Balkans [ndrl: le but initial de ce Sommet des Balkans] représentait un moment de joie, l'Europe doit également traverser des situations tragiques, comme la mort de ces migrants dans un camion, les pays de l'Union devant faire face ensemble» avant d'appeler les pays européens à «prendre leurs responsabilités, faute de baguette magique pour résoudre la crise».
Les différents partenaires réunis au Sommet ont par ailleurs tenu à faire part de leur tristesse en respectant une minute de silence. Mais ailleurs en Europe, et notamment en France, aucune personnalité politique n'a pour le moment réagi à ce nouveau drame des réfugiés.