Si Abdelaziz Bouteflika a renoncé à briguer un cinquième mandat sous la pression de la rue, sa décision de reporter l’élection présidentielle, prolongeant de fait son mandat actuel, n’a pas apaisé la colère de la rue qui réclame toujours son départ.
Invité sur le plateau de RT France ce 19 mars, Adlène Mohammedi, chercheur spécialiste du monde arabe, a décrypté ce nouveau développement. Affirmant que le pouvoir misait sur un essoufflement de la contestation, il estime que «c’est la fin de l’ère Bouteflika et de ce pouvoir algérien» : «On voit que de semaines en semaines, le cercle [présidentiel] se rétrécit. C’est révélateur d’une certaine faiblesse. Et je pense que c’est cette faiblesse à l’intérieur qui explique ce recours à ces opérations de séduction à l’extérieur.»
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