Bachar el-Assad a rencontré ce 25 février à Téhéran son homologue iranien Hassan Rohani, ainsi que le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, une première depuis le début de la guerre en Syrie, en 2011. Selon la présidence syrienne, le chef d'Etat syrien et le guide suprême iranien ont «passé en revue les relations fraternelles et solides qui lient les deux peuples, et qui ont été le facteur principal dans le maintien de la Syrie et de l'Iran face aux complots des pays ennemis qui cherchent à affaiblir les deux pays et ébranler leur stabilité et propager le chaos dans toute la région».
«La République islamique d'Iran considère qu'aider le gouvernement et la nation de Syrie revient à aider le mouvement de la résistance [contre l'impérialisme] et elle est fière de cette aide», a déclaré l'ayatollah Ali Khamenei à Bachar el-Assad, comme le rapporte le site officiel du guide suprême iranien. «La création de la zone tampon que les Américains cherchent à mettre en place [dans le nord de la] Syrie est un exemple des dangereux complots [américains] qu'il convient de dénoncer fermement et contre lesquels il faut résister», a par ailleurs ajouté Ali Khamenei.
Lors de son entretien avec Hassan Rohani, le président syrien a quant à lui «remercié la République islamique d'Iran [...] pour tout ce qu'elle a apporté à la Syrie durant la guerre». Selon une photo publiée par les services du guide suprême, Qassem Soleimani, le commandant des Quds, les forces spéciales iraniennes, était également présent lors de l'entretien entre les deux chefs d’Etat.
Téhéran, de même que Moscou, soutient Damas dans sa lutte contre les organisations terroristes et les groupes rebelles islamistes en Syrie.
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