Venezuela : la Russie accuse les Etats-Unis de fomenter un coup d'Etat (EN CONTINU)

Venezuela : la Russie accuse les Etats-Unis de fomenter un coup d'Etat (EN CONTINU)© Carlos Maria Rawlins
Manifestation de soutien à Nicolas Maduro à Caracas.
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L'opposant pro-américain Juan Guaido s'est autoproclamé «président par intérim» du Venezuela. Donald Trump lui a apporté son soutien, suivi par d'autres. Nicolas Maduro a annoncé que le pays rompait ses relations avec Washington.

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  • Washington a avertit d'une «réponse significative» en cas de menaces contre l'opposition au président en exercice vénézuélien Nicolas Maduro.

    «Toute violence et intimidation contre le personnel diplomatique américain, le leader démocrate du Venezuela, Juan Guaido, ou l'Assemblée nationale elle-même, représenterait une grave agression contre l'Etat de droit et entraînera une réponse significative», a tweeté John Bolton, conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump.

    Lire aussi : John Bolton, chantre de la guerre préventive et nouveau conseiller à la Sécurité nationale de Trump

  • Israël a reconnu Juan Guaido comme le nouveau président du Venezuela.

    Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a annoncé ce 27 janvier dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux que son pays reconnaissait le «nouveau pouvoir» au Venezuela, incarné par le chef du Parlement Juan Guaido qui s'est autoproclamé président.

    «Israël se joint aux Etats-Unis, au Canada, et à la plupart des pays d'Amérique du sud et des pays d'Europe en reconnaissant le nouveau pouvoir au Venezuela», a affirmé le dirigeant israélien dans cette vidéo, selon l'AFP.

  • Nicolas Maduro a annoncé dans une interview à CNN Turk ce 27 janvier qu'il rejetait l'ultimatum formulé par les pays européens la veille, dont la France.

    La veille, Emmanuel Macron avait annoncé que la France pourrait reconnaître Juan Guaido comme président du Venezuela si Nicolas Maduro ne se décidait pas d'ici huit jours à annoncer la tenue d'élections dans son pays. 

    Une annonce similaire avait été faite au même moment par le président du gouvernement d'Espagne, Pedro Sanchez, et par la chancelière allemande, Angela Merkel.

  • La Bolivie a considéré que le Venezuela «n'était pas une menace pour la paix mondiale» et a condamné les «sanctions unilatérales» contre le pays.

  • Le ministre des Affaires étrangères du Venezuela Jorge Arreaza a fait savoir au Conseil de sécurité des Nations Unies que le président Nicolas Maduro «espérait toujours établir une communication et un dialogue avec l'administration du président américain Donald Trump».

  • Cuba, par la voie de sa représentante permanente auprès des Nations unies Anayansi Rodriguez Camejo, a rappelé pour sa part son soutien «absolu à la révolution bolivarienne et chaviste [...] et au gouvernement légitime et démocratique, dirigé par Nicolas Maduro» au Venezuela.

  • Le représentant du Nicaragua a souligné que cette session du Conseil de sécurité était un exemple de plus de «l'attitude interventionniste» des Etats-Unis envers le Venezuela.

  • L'envoyé spécial américain pour le Venezuela, Elliott Abrams, a rappelé que les pays soutenant Juan Guaido à la tête du Venezuela n'étaient pas des «satellites» des Etats-Unis.

  • Les Britanniques ont fait savoir qu'ils soutenaient l'action américaine dans la reconnaissance de Juan Guaido comme étant le leader politique «le mieux placé pour diriger le Venezuela, pour le rétablissement de la démocratie, de l'économie et de la liberté».

  • Le chef de la diplomatie vénézuélienne, Jorge Arreaza, s'est offusqué de la position européenne qui, peu de temps avant la réunion, avait lancé un ultimatum au Venezuela, lui demandant d'organiser de nouvelles élections sous huit jours : «L'Europe nous donne huit jours ? Qu'est-ce qui vous donne ce droit ?», a ainsi questionné Jorge Arreaza.

    «Qui êtes-vous pour donner un ultimatum à un gouvernement souverain ? [...] C'est de l'ingérence, infantile», a-t-il ajouté devant le Conseil de sécurité.

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13 jours après l'investiture de Nicolas Maduro, réélu pour un second mandat, l'opposant pro-américain et président de l'Assemblée nationale du Venezuela Juan Guaido s'est autoproclamé «président par intérim» du pays latino-américain le 23 janvier.

Quelques minutes plus tard, le président américain Donald Trump, ennemi déclaré du dirigeant vénézuélien Nicolas Maduro, a annoncé qu'il reconnaissait l'opposant «président par intérim».

Le même 23 janvier, des manifestations de l'opposition et de partisans de Nicolas Maduro ont, chacune, rassemblé des dizaines de milliers de personnes dans les rues.

Lire aussi : Trump reconnaît l'opposant pro-américain Juan Guaido «président par intérim» du Venezuela

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