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Deux attaquants arrêtés après une fusillade près du palais de Dolmabahçe à Istanbul

Une explosion suivie de tirs aurait été entendue mercredi après-midi, dans la capitale économique turque, à proximité du palais de Dolmabahçe et des bureaux du Premier ministre Ahmet Davutoglu.

D’après les informations publiées sur les réseaux sociaux, la police a encerclé la zone à proximité du palais de Dolmabahçe, musée populaire du centre-ville qui abrite également les bureaux du Premier ministre turc, après que des explosions et qu'un échange de tirs auraient été entendus près de l'entrée, a fait savoir le quotidien Hurriyet. Sur les lieux, des utilisateurs de Twitter ont rapporté une forte présence policière, ainsi qu'un grand nombre d’ambulances.

Les attaquants ont employé une grenade assourdissante pour ensuite ouvrir le feu sur les policiers stationnés à l’entrée du palais, ont annoncé certaines agences.

Deux suspects en possession d’armes à feu ont déjà été arrêtés par la police près des locaux du Consulat général d’Allemagne.

Lors de l'échange de tirs qui a précédé leur arrestation, un officier a été légèrement blessé, rapporte Hurriyet.

Selon l’agence d’information Dogan, personne n’a pas été tué ou blessé dans cette attaque.

Le palais de Dolmabahçe est un site touristique populaire d’Istanbul, situé du côté européen du détroit du Bosphore. Ancien centre administratif et résidence du sultan de l’Empire ottoman, le palais a été transformé en un musée, aujourd'hui ouvert au public.

Les mesures de sécurités ont été renforcées en Turquie, ces dernières semaines, après qu’Ankara a autorisé Washington à utiliser sa base aérienne dans le sud du pays pour lancer des campagnes de bombardements contre Daesh (Etat islamique).

Lundi dernier, un combattant qui a prêté allégeance à Daesh a appelé les Turcs, dans une vidéo, à aider l’organisation terroriste à conquérir Istanbul et à déclencher une rébellion contre le président «infidèle» Recep Tayyip Erdogan.

Le combattant a accusé Erdogan de «vendre le pays aux croisés» et d’ouvrir l’accès des bases turques aux Américains «tout simplement pour garder son poste», a fait savoir l’agence Reuters.