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Limonov vs Vodianova : «Que les trisos aillent dans leurs propres cafés»

Dans le scandale autour de la sœur autiste du célèbre mannequin qui a été expulsée d’un café russe, l’écrivain à scandale Edouard Limonov a pris la défense du restaurateur en disant que les endroits publiques n'étaient pas destinés aux «trisos».

«Je soutiens les café «Flamingo», bas les pattes des gardiens et du gérant!», a réagi Limonov à propos de l’histoire récente qui a fait beaucoup de bruit sur les réseaux sociaux et a provoqué beaucoup de commentaires et même des accusations pénales envers le personnel du café : la sœur de Natalia Vodianova avait en effet été expulsée d’un café de Nizhniï Novgorod pour sa trisomie.


«Que les trisos et les handicapés mentaux aillent dans leurs propres cafés», a écrit Limonov dans son tweet. Il a ensuite avoué sur une radio russe ne pas aimer regarder des personnes attardées ou malformées.

«Je suis tolérant, je peux m’étendre avec tout le monde, mais quand je n'aime pas la tête des gens, je détourne les yeux. Quand je vois des gens bizarres ou mal-formés, c'est pareil, je tourne la tête», s’est expliqué Limonov qui a avoué préférer regarder de jolies femmes plutôt que des personnes handicapées.

Parlant des sanctions qu'encourent les employés du café ayant expulsé la jeune femme autiste, Limonov a considéré qu'elles étaient bien trop sévères, indiquant qu’il n’y avait rien de criminel et que cette situation ne constituait qu'une infraction administrative : «Il n’y a rien eu de grave. Pourquoi vouloir à tout prix mettre des gens derrière les barreaux pendant cinq ans, alors qu'ils méritent tout au plus une amende ? Cinq ans, de prison, c'est l'enfer» a ajouté Edouard Limonov qui a lui aussi été emprisonné pour détention d’armes.

Tollé après des discriminations contre la sœur autiste du mannequin russe Natalia Vodianova

Pour avoir offensé la jeune femme et son auxiliaire de vie, le personnel du café risque jusqu'à cinq ans de prison. Selon le personnel, la jeune femme «répugnait les visiteurs». Limonov considère cela comme étant tout à fait normal expliquant qu'un propriétaire de café peut refuser l'entrée de son établissement à qui il souhaite. Cependant la justice russe ne l'entend pas de cette oreille et a engagé des poursuites pour «humiliation de la dignité humaine». Le directeur du parc a rompu son contrat avec le café et le 14 août ce dernier fermera ses portes.