Selon les fonctionnaires sur les questions migratoires, l’homme de 35 ans qui se trouve désormais dans un état grave dans un des hôpitaux de Vasteras a assisté à un entretien dont le sujet était sa déportation hors de Suède car les autorités suédoises ont refusé de lui accorder l'asile il y a un mois.
Le Suède n’était pas le premier pays où l'homme avait demandé l’asile : Il avait également sollicité le statut de réfugié et un certificat de résidence en Italie, mais ne l’avait pas obtenu là-bas, ce qui l'a amené à se rendre jusqu'en Suède.
L’autre suspect, un homme de 23 ans, nie sa participation à l’attaque. Les enquêteurs ont initialement demandé à ce que les deux hommes restent en détention, puis, jeudi matin, ils ont présenté une autre demande selon laquelle le plus âgé des deux devait être qualifié de complice au crime. Le tribunal de la province du Vastmanland a ensuite décidé de ne pas libérer le jeune homme alors que l’enquête continue.
Suède : les assassins présumés de l’attaque au couteau à IKEA sont des immigrés érythréens
Les deux hommes sont accusés du crime qui a eu lieu le 10 août dernier dans un magasin IKEA où une femme de 55 ans et son fils de 28 ans ont été poignardés à mort. Pour le moment, les causes du meurtre ne sont pas connues, mais la police n’envisage pas des raisons politiques pour l’assassinat.
Une information selon laquelle la femme auarait même été décapitée à l'aide d' un couteau a circulé sur les réseaux sociaux et était censée être accompagnée d'images, mais les autorités, la police et les médias suédois dénient cette information.
Suède : deux personnes périssent poignardées dans un magasin Ikea
A la suite du meurtre, la police a renforcé les mesures de sécurité pour les réfugiés craignant une réaction violente de la popualtion locale à ce meurtre. «La police locale de la région a ordonné ces mesures de sécurité pour tout le monde– ceux qui vivent ici et ceux qui y travaillent, a déclaré le porte-parole de la police du Vastmanland, faisant référence aux centres d’asile.
Toutefois, ce renforcement des mesures de sécurité a provoqué une réaction controversée sur les réseaux sociaux.