La liste se présente sous la forme d'une feuille de calcul excel. Noms, prénoms, intitulé du poste occupé, mots de passe des ordinateurs, emails, numéros de téléphone, adresses...les données piratées par Daesh sont aussi précises qu'inquiétantes. Elles concernent 1400 militaires, diplomates et hommes politiques anglais, américains et australiens. Tous sont ciblés dans une «liste noire» mise en ligne par l'organisation terroriste.
«Nous avons vos noms et vos adresses, nous lisons vos mails, nous regardons et enregistrons chacun de vos mouvements, nous surveillons vos comptes sur les réseaux sociaux. Nous allons transmettre vos renseignements personnels à nos soldats du Califat, qui bientôt avec la permission d'Allah, vont venir vous égorger sur vos propres terres!» a ainsi averti la «Division de Hackers de l'Etat Islamique» en publiant le document sur le web.
Une «liste noire» qui se diffuse sur le web à grande vitesse, via notamment le réseau twitter et les comptes de djihadistes qui combattent en Syrie. Comme celui de l'anglais Junaid Hussain, qui en postant le document, prévient: «Ils nous ont sur leur liste noire, mais nous les avons sur la nôtre».