Dans un communiqué de presse diffusé le 31 octobre, le ministère russe de la Défense affirme que «plus de 120 civils [sont] morts pour le seul mois dernier, en conséquences de frappes aériennes [de la coalition menée par les Etats-Unis] sur des infrastructures syriennes dans l'est de la Syrie».
La même source a ajouté que les combattants kurdes avaient parfois également été victimes de ces mêmes bombardements.
Selon Moscou, «la faible efficacité» et le «caractère non-sélectif» des frappes sont responsables de ce bilan. Le ministère a également accusé la coalition menée par les Etats-Unis de faire usage de «munitions interdites par les conventions internationales».
Damas, qui a invité l'Iran et la Russie à l'assister dans son combat contre les groupes terroristes, dénonce l'intervention américaine sur son territoire, la qualifiant d'illégale au regard du droit international. Washington, qui n'a pas été convié par le gouvernement syrien à lui venir en aide dans sa lutte contre les terroristes, ne dispose en effet d'aucun mandat de l'ONU pour intervenir en Syrie.
Présentes en Syrie depuis 2014, les forces américaines coopèrent avec plusieurs milices, notamment kurdes, avec pour objectif affiché de combattre l'Etat islamique dans l'est du pays.