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500 millions d’euros pour faire entrer la propagande de l’UE dans les classes d’école

La Commission européenne a imprimé une série de bandes dessinées qui a pour but d’améliorer l’images des institutions européennes aux yeux de la jeune génération.

Selon des informations récentes, la Commission européenne a dépensé au moins 500 millions d’euros en publicité et communication. La création de la bande dessinée «En route vers la victoire !» qui promeut une image positive de l’UE figure parmi ces dépenses considérées comme «douteuses».

Voilà un dialogue qui affine la politique bruxelloise :

«C’est une très mauvaise utilisation de l’argent du contribuable. Il n’y pas d’argent européen, il n’y a que celui des Etats-membres et c’est celui de leurs contribuables. C’est de la propagande. Il n’y pas d’informations factuelles sur l’UE. On ne fait qu’y lire combien l’Europe est merveilleuse, sans parler des sommes très importantes qu’elle gaspille. On n’y enseigne pas aux enfants la catastrophe économique qu’elle a provoquée en Grèce à cause de son appartenance à la monnaie unique. C’est un pur gaspillage d’argent. On pourrait mieux l’utiliser en dépensant cet argent à essayer de réparer les dégâts qui ont été commis», a déclaré le membre du parti britannique UKIP Gerard Batten.

Ce n’est pas la première fois dans l’histoire, que des autorités essaient de magnifier leurs succès sur le papier. Durant la guerre froide, l’Union soviétique et les Etats-Unis publiaient des grandes affiches qui montraient les chiffres impressionnants de la croissance économique des deux pays.

Le juriste Lionel est persuadé que l’Union européenne a choisi une voie encore plus simple. En s’adressant aux enfants, elle s’adresse à des êtres «vulnérables» car ils ne disposent pas encore des outils qui permettent de réfléchir de manière critique. 

«Les enfants ne sont pas en mesure de discerner le vrai du faux, ce qui est de la propagande. Mais qu’est-ce que la propagande ? Cela concerne normalement une information avec laquelle on n’est pas d’accord. La question est de savoir si nos enfants sont capables de comprendre ce qui est de la propagande, ce qui est absurde…et bien sûr, la réponse est non», a précisé le juriste.