La ministre des affaires étrangères australiennne a donné une émoji-interview (qui semble être la première de ce genre) : il n’y avait que des émojis dans ses réponses. Le signe choisi par Julie Bishop pour désigner le président russe, par ailleurs, n’était pas «smiley» du tout.
L’entretien a consisté en un échange de textes dans lequel la Première ministre ne devait placer que des images, il a été mis en ligne par le site Buzzfeed.
La ministre, apparemment, a été approchée pour se prêter à cet exercice non-conventionnel car elle-même s’est fait connaître sur Twitter par son utilisation avide des émoticônes.
De temps en temps, comme dans son tweet pour Noël, elle n’utilise que des émoticônes.
«La ministre des affaires étrangères a accepté le défi dans l’esprit proposé», la porte-parole du ministère a expliqué à l’AFP.
Comme l’interview l’a montré, les questions de politique étrangère peuvent être traitées en images.
Les relations avec les Etats-Unis et la Chine ont été décrites par Julie Bishop avec des smileys joyeux et des pouces levés.
La chef de la diplomatie australienne a cependant été peu diplomate dans une autre réponse. En effet, quand on lui a demandé de décrire le président russe en n'utilisant qu'un seul emoji, la réponse était un émoticône en colère.
Bishop a été plus indulgente envers son Premier ministre Tony Abbott en le représentant comme un coureur en allusion à son addiction au sport. Bishop a illustré le ministre des communications Malcolm Turnbull par l’image d’un téléphone portable.
Le smiley de l’indifférence avec une ligne droite au lieu de la bouche était la réponse du ministre à la question si elle voulait le poste de Premier ministre.
Bishop a aussi répondu à quelques questions non politiques qui ont révélé ses plaisirs coupables comme les talons hauts, les donuts et autres hobbys tels que le jogging. Son emoji préféré est un smiley double-fonction qui fait des clins d’œil et envoie des baisers.