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A la recherche d’une vie meilleure, des familles déménagent dans un village fantôme au Kazakhstan

Un village connu pour sa maladie mystérieuse «Sleepy Hollow» a accueilli de nouveaux habitants : quatre familles cherchant à améliorer leurs conditions de vie y ont déménagé.

Les principaux symptômes que les habitants ressentent au-delà d’assoupissements récurrents comprennent amnésie, hallucinations, nausées, étourdissements voire même un déficit moteur cérébral.

«Cette décision a été prise par des familles volontaires qui ont décidé d’améliorer leurs conditions de vie de cette manière, en choisissant de devenir propriétaires de leurs propres terres au lieu de vivre ailleurs dans un appartement froid, dans un bâtiment à moitié détruit», a expliqué Vladimir Alfyorov, responsable du district rural de Krasnogorsk à Interfax.

Ce village appelé Kalatchi compte près de 600 personnes dont certains ont déménagé après l’apparition des curieux symptômes.

Le village est situé à 600 mètres de la ville de Krasnogorsk où entre 1960 et 1990 se trouvait une mine d’uranium qui pourrait, d’après certains officiels, être responsable des problèmes de santé des autochtones empoisonnés par le gaz radon qui s’échappe des mines environnantes.

«La mine a libéré du monoxyde du carbone et des hydrocarbures en fortes concentrations. C’est à ce moment que des cas de «maladie du sommeil» ont éclaté», a indiqué le vice-Premier ministre du Kazakhstan Berdybek Saparbayev.

Alors que les niveaux de radiation dans le village et autour des mines sont proches de la norme, qui est de 16 micro-roentgens par heure, le compteur Geiger de l’équipe de RTD a montré un niveau alarmant de 268 micro-roentgens par heure près d’un puits de mine inondé et abandonné, non loin du village. Cependant, une expertise indépendante de l’eau, du sol et de la végétation de Kalatchi n’a pas fait apparaître d’anomalies. Pour en savoir plus, suivez les documentaires :