La joute verbale continue entre Nicolas Maduro et Luis Almagro, le secrétaire général de l'Organisation des Etats américains (OEA), dominée par Washington. Alors que ce dernier avait évoqué le 14 septembre l’éventualité d’une intervention militaire contre Caracas, le président vénézuélien a vertement commenté cette sortie médiatique lors d’une conférence de presse, le 18 septembre.
«Si vous dites que le Venezuela doit être envahi, préparez votre fusil […] Nous vous attendons ici…», a répondu Nicolas Maduro avant de qualifier le leader de l’OEA de «déchet» appartenant à la «décharge de l’histoire». «Le Venezuela est un pays d'hommes et de femmes qui forceront ces déchets à les respecter», a-t-il par ailleurs fait remarquer.
Caracas avait déjà condamné les propos de Luis Almagro. Sur Twitter, la vice-présidente vénézuélienne, Delcy Rodriguez, avait annoncé le 15 septembre que le Venezuela allait dénoncer, devant l'ONU et d'autres instances internationales, le secrétaire général de l'OEA.
Le 8 septembre, le New York Times avait affirmé que des responsables de l'administration Trump auraient rencontré en secret des militaires vénézuéliens opposés au président Nicolas Maduro afin de planifier un coup d'Etat militaire visant à le renverser, lui et son gouvernement.
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