Lors d'une conférence de presse le 17 septembre, le ministère russe de la Défense a affirmé que les numéros de série retrouvés sur les débris du missile qui a abattu le vol MH17 de Malaysia Airlines au-dessus de l'Ukraine montraient que l'arme avait été produite en 1986. Selon Moscou, le missile appartenait à l'Ukraine.
Lire aussi : Crash du MH17 : un enquêteur néerlandais accuse l'armée russe, Moscou dément de nouveau
Selon l'enquête internationale menée par les Pays-Bas, deux numéros de série ont été retrouvés sur des fragments du missile, l'un sur le nez, l'autre sur l'engin en tant que tel.
La Russie a ainsi affirmé avoir pu reconstituer l'historique de ceux-ci jusqu'à un missile portant le numéro de série 8868720.
Celui-ci aurait été produit dans une usine de la région de Moscou en 1986, avant d'être livré à une unité militaire ukrainienne, selon des documents présentés par la Défense russe.
Plus précisément, le missile aurait appartenu à un régiment de la défense anti-aérienne ukrainienne. Moscou a ajouté que tous les documents avaient été soumis aux investigateurs néerlandais menant une enquête internationale (qui comprend l'Ukraine, mais pas la Russie).
Les preuves présentées par Moscou vont à l'encontre des accusations de l'Ukraine et d'autres pays qui affirment qu'un missile appartenant à la Russie a abattu le MH17.
Le vol MH17 a été abattu le 17 juillet 2014 au-dessus de l'Est de l'Ukraine, avant de s'écraser dans la partie du pays tenue par les rebelles. 283 passagers et 15 membres de l'équipage, pour la plupart néerlandais, ont perdu la vie dans le drame.