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Le patron de l'OTAN était un rebelle… mais ça c'était avant !

Arrivé sur l'île d'Utoya où se réunissent chaque année les jeunes du parti travailliste norvégien, Jens Stoltenberg a partagé avec eux quelques-uns de ses souvenirs d'adolescence. Et attention les oreilles, c'était un vrai rebelle !

«Nous chantions à l'époque ce refrain: "Chante Norvège, Norvège quitte l'Otan" et c'était un tube» s'est amusé, l'actuel secrétaire général de l'Otan devant la jeunesse du Parti travailliste norvégien, réunie de nouveau sur l'île d'Utoya, depuis le massacre perpétré en 2011 par l'extrémiste Anders Behring Breivik.

Jens Stoltenberg, en vaine de confidences, s'est remémoré «sa première fois» au camp d'Utoya. C'était en 1972 «une année noire pour les jeunesses travaillistes» raconte-t-il. A l'époque le parti travailliste avait échoué à convaincre les Norvégiens de rentrer dans l'Union européenne, et beaucoup de militants avaient rendu leurs cartes. «Il ne restait plus que des gens bizarres et quelques enfants loyalistes comme moi» se souvient-il.

Et le futur patron de l'alliance militaire Transatlantique était plutôt un pacifiste. Avec sa soeur Camilla, membre des Red Youth -un mouvement révolutionnaire lenino-marxiste- le jeune Jens a plusieurs fois participité à des manifestations contre la guerre au Vietnam et comptait, relate-t-il, parmi ses amis un diplomate soviétique, qui était en réalité un membre du KGB.

«Je suis très heureux que la Ligue des jeunes travaillistes ait finalement adopté notre position pro-atlantiste, même si l'Otan n'est pas ici à l'ordre du jour !» a finalement conclu Jens Stoltenberg...qui a décidément a pris un sacré coup de vieux.