Alexandre Zakharchenko, dirigeant de la République populaire autoproclamée de Donetsk (RPD) dans l'est de l'Ukraine, a été tué par une explosion ce 31 août à Donetsk. Cet assassinat, dont la Russie tient l'Ukraine pour responsable, pourrait mener le conflit en Ukraine «vers l'une des voies qui est la pire», selon Andréa Kotarac, conseiller régional de la France insoumise en Auvergne-Rhône-Alpes, qui a côtoyé Alexandre Zakharchenko à Donetsk.
«Je crois que quand on tue le représentant de la République populaire de Donetsk, d'une des parties au conflit, un seuil non négligeable est franchi», s'inquiète-t-il, rappelant qu'Alexandre Zakharchenko était l'un des signataires des accords de Minsk en 2015 et que ceux-ci n'étaient pas vraiment respectés, Paris ayant notamment envisagé de vendre des hélicoptères de combat à Kiev.
Andréa Kotarac, au nom de la France insoumise, rappelle que Jean-Luc Mélenchon tire la sonnette d'alarme depuis plusieurs années quant à la question ukrainienne. «La question de la paix sur le continent devrait être posée aux européennes», estime-t-il.