H&M, Manix... les polémiques suscitées par diverses campagnes publicitaires croyant avantageusement promouvoir la diversité fleurissent depuis plusieurs années. C'est désormais la marque GAP Kids qui en fait les frais. Le 24 juillet dernier, la marque de vêtements pour enfant a rendu publique une affiche sur les réseaux sociaux sur laquelle on peut voir une fillette voilée. Rapidement, plusieurs voix se sont élevées en France et aux Etats-Unis pour dénoncer cette initiative et appeler au boycott.
Outrées par le fait qu'une fillette porte le hijab (une décision dans laquelle elles pensent deviner le signe de la contrainte), plusieurs femmes ont réagi, arguant souvent que ce choix publicitaire marque une victoire symbolique de l'islamisme.
«Les Iraniennes sont emprisonnées parce qu'elles enlèvent leur voile et vous, vous en faites la publicité ! Honte à vous !», s'exclame une internaute anglophone.
En France, la polémique a fait réagir jusque dans la classe politique. Ainsi, Anne-Christine Lang, députée La République en marche, refuse de voir des petites filles voilées et annonce qu'elle ne se rendra plus dans les boutiques de la marque GAP.
La crainte du «bad buzz» n'a pour l'instant pas gagné l'entreprise : l'appel au boycott et l'émoi des réseaux sociaux n'a pas poussé la marque de vêtements à retirer sa campagne publicitaire.
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