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Donald Trump et Vladimir Poutine sont d'accord : leurs troupes «s'entendent bien»

A la suite de leur premier entretien bilatéral à Helsinki le 16 juillet, Donald Trump et Vladimir Poutine ont évoqué la bonne coopération de leurs armées et ont fait un point sur la situation en Syrie au cours d'une conférence de presse.

Lors de la conférence de presse suivant leur premier entretien à Helsinki, le 16 juillet, les présidents russe et américain ont abordé la situation en Syrie et les bons rapports de coopération entre leurs deux armées.

Nos armées s'entendent bien. D'ailleurs nos armées se sont mieux entendues que nos leaders politiques durant des années.

Donald Trump a ainsi remercié la Russie pour l'aide qu'elle a, selon lui, apportée à Washington, dans la lutte contre Daesh en Syrie – quand bien même les armées russe et syrienne revendiquent, séparément, cette victoire contre l'organisation terroriste. «Quand vous voyez les progrès qui ont été accomplis dans certains endroits, avec l'éradication de l'Etat islamique [...] et d'autres choses que nous avons menées... En fait, la Russie nous a aidés à certains égards», a-t-il ainsi déclaré. 

Plus significativement, le président américain, répondant à une question de RT, a affirmé que les armées des deux pays coopéraient de manière harmonieuse. «Nos armées s'entendent bien. D'ailleurs nos armées se sont mieux entendues que nos leaders politiques durant des années», a assuré Donald Trump. «Elles se coordonnent en Syrie et en d'autres lieux», a-t-il conclu. 

Un constat confirmé côté russe. «Je suis d’accord avec le président Trump sur le fait que nos armées ont travaillé dur ensemble, elles s'entendent bien, et je souhaite que cela continue à être le cas», a en effet affirmé le président russe. «A l’avenir, nous allons continuer à travailler ensemble dans le cadre des accords d’Astana avec la Russie, la Turquie et l'Iran», a-t-il conclu, au sujet du dossier syrien.  

Déclarations de principe de part et d'autres ou révélateur d'un réchauffement militaire russo-américain ? Les déclarations de Donald Trump tranchent, en tout état de cause, avec sa classification de la Russie qu'il avait rangée, le 15 juillet, parmi les «ennemis» des Etats-Unis.

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