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Le Novitchok, nouvelle drogue «légale» à la mode ? Le nouveau cas d'empoisonnement amuse Twitter

Le nouveau cas d'empoisonnement d'un couple britannique par l'agent innervant Novitchok près de Salisbury a déclenché une avalanche de réactions sur Twitter, où les internautes ont rivalisé d'imagination pour en déterminer la cause.

La police a confirmé le 4 juillet que les deux personnes hospitalisées dans un état critique à Salisbury avaient été exposées à l'agent innervant Novitchok à Amesbury, à une douzaine de kilomètres de Salisbury et du désormais célèbre banc où Sergueï Skripal et sa fille ont connu la même mésaventure.

Le gouvernement britannique a dépêché une centaine d'agents antiterroristes sur place et convoqué une réunion d'urgence le 5 juillet. Mais pour l'heure, aucune piste ne se dégage pour expliquer comment le couple a été touché, laissant libre cours à l'imagination débordante des internautes, qui ne ne se sont pas privé d'avancer leurs théories sur le sujet. Plus ou moins sérieusement.

«Et si le gouvernement s'apprêtait à empoisonner au hasard quelqu'un avec du Novitchok chaque fois que les gens commencent à se rendre compte du crash qu'est le Brexit ?», s'interroge ainsi un internaute.

D'autres se demandent si le Novitchok ne serait pas devenu la nouvelle drogue «légale» à la mode.

«Novitchok : la drogue "létale" non létale», s'amuse un internaute.

Pour certains, le plan machiavélique ourdi par Moscou suit son cours : «Les Russes essaient de se débarrasser de la totalité de la population britannique, à la vitesse de deux individus par an !»

A moins qu'il ne s'agisse d'une stratégie dont Harry Kane et ses coéquipiers vont faire les frais pour que la Russie puisse remporter la Coupe du monde. «Je suis impatient que l'équipe d'Angleterre soit hospitalisée à cause du Novitchok le jour de la finale, et que la Russie l'emporte par défaut», lance un internaute qui n'a toutefois pas bien étudié le tableau, les deux nations ne pouvant se rencontrer qu'en demi-finale.

«Résistant aux intempéries, le Novitchok frappe encore», ironise un autre, accompagnant son message du hashtag #falseflag.

Selon d'autres, cet incident laisse à penser que la Russie n'a rien à voir dans l'empoisonnement des Skripal à Salisbury mais que le coupable est plus probablement du coin : «La plupart des choses sont sur le pas de votre porte.»

«Les échantillons ont-ils été transmis à ou viennent-ils de Porton Down ?», se demande un internaute en référence au laboratoire qui a étudié la substance à laquelle ont été exposés les Skripal.

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