Les forces de sécurité israéliennes ont dû construire une barrière entre les lanceurs de pierres rassemblés près de la mosquée d’Al-Aqsa et des touristes qui visitaient l’un des lieux les plus sacrés de la vieille ville de Jérusalem, rapporte l’agence AFP.
La manifestation a été provoquée par la mort d’un bébé palestinien de 18 mois, brûlé vif le 31 juillet par une bombe incendiaire dans un village en Cisjordanie. Son frère, âgé de quatre ans, ainsi que ses parents ont également été grièvement blessés lors de l’attaque.
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La vague de protestation de la part des Palestiniens a été accompagnée de manifestations israéliennes appelant le gouvernement à gérer la question de l’extrémisme juif et critiquant soutien apporté par le Premier ministres Benjamin Netanyahou aux colons d’extrême-droite qui occupent les territoires palestiniens.
Entre-temps, deux adolescents palestiniens ont été tués par des snipers israéliens le 1er août, lors d’affrontements en Cisjordanie provoqués par des incendies criminels.
La place où se trouve la mosquée d’Al-Aqsa a été annexée par Israël en 1967. La politique israélienne de construction de colonies juives et d’expropriation des Palestiniens a été vivement critiquée par la communauté internationale, mais elle se poursuit inexorablement.
Ce n’est que le 29 juillet que le Cour suprême d’Israël a décrété que deux logements résidentiels à Beit El, en Cisjordanie, avaient été construits illégalement et devaient être démolis. Peu de temps après, Benyamin Netanyahou a approuvé la construction immédiate de 300 maisons nouvelles pour des Israéliens dans la même colonie.